Election des Ingénieurs des Ponts des Eaux et Forêts
le 7 décembre 2010

Texte publié le 10 décembre 2010.

Forte progression du vote sur la liste CGT-FSU qui obtient un élu

L’encadrement supérieur technique des ministères de l’Ecologie et de
l’Agriculture était appelé à élire ses représentants à la CAP du corps. Le
corps des IPEF résulte de la fusion du corps des Ingénieurs de Ponts et
Chaussées et de celui des ingénieurs du Génie Rural, des Eaux et des
Forêts.

Cette élection intervient alors même que ces services ont connu de
lourdes restructurations dans le cadre de la RGPP. De nombreux emplois
ont été supprimés. Trop souvent, les ingénieurs ont été mis à l’écart des
processus de décisions et malmenés (pression des objectifs, stress
permanent, …). Les missions d’ingénierie publique sont mises à mal voire
supprimées. Certains ingénieurs ont dû exercer une mobilité non désirée.

La CGT, première organisation syndicale au ministère de l’Ecologie se
présentait à ces élections aux côtés de la FSU, premier syndicat au
ministère de l’Agriculture avec un objectif partagé de défense et de
reconquête du service public.

Certes, l’organisation professionnelle UNIPEF bénéficiant d’un soutien actif
des autorités ministérielles reste dominante avec un peu plus de 60% des
voix.

La liste CGT-FSU progresse fortement et obtient avec 13, 2% des voix un
élu à la CAP. Elle est reconnue par les IPEF comme représentative.
Ce vote exprime des revendications pour une réorientation de l’action
publique avec des ingénieurs au service de l’intérêt général et une
revalorisation de leur rôle.

Il porte aussi la revendication de l’intégration des primes dans le calcul
des retraites.

La CGT y trouve de solides motifs de confiance et une responsabilité pour
développer son action avec l’encadrement supérieur. Elle y voit un
encouragement à ses démarches revendicatives unitaires.